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7 février 2021

Sans jamais dire ton nom

 

 

En ce 7 février 1965 naissait la plus gentille et la plus belle des Zibelines. La mienne. Pour son anniversaire, j'ai collecté quelques une des étapes qui façonnèrent son parcours.

Il y eu elle d'abord, tout juste arrivée dans notre étable. Automne 1964, quand je revins du collège, aprés 15 jours de captivité, elle  était là qui m'attendait.

 

Pomponne

 

Puis vint février et la neige épaisse qui recouvrit le sol. Le froid et les gelées. Zibeline vint frapper à la porte de notre foyer. C'était un vendredi et  toute la nuit, elle nous tint éveillées. Au petit matin, quand le jour s'est levé, on nous l'a présentée. Je la revoit poupon rose dans son berceau qui était là et qui dormait. Ce fut bien triste de la laisser quand vint le lundi et que je m'en allais prendre le car qui devait m'en éloigner.

Je ne la vis pas beaucoup durant ce printemps et la trouvais changée à chaque fois que je revenais.

Puis le temps à passé, les plus grandes souvent s'occupaient d'elle. Mais il fallait aller à l'école, c'est elle qui désormais nous expliquait par le menu, ce qui se passait à la ferme. Les lapins, les popussins, les veaux, les petits cochons, les frasque des uns et des autres, tout y passait. Mais que de bonheur de l'écouter nous raconter !

Aux beaux jours, elle gardait les vaches avec maman, en prenant son goûter.

IMG_20180425_0006

Puis, elle grandit. Ce fut son tour de prendre le chemin de l'école. Elle travaillait bien à l'école et était fière des compliments que lui adressait le maître ou la maitresse. Moi, j'aimais particulièrement ses dessins et ses rédactions où elle parlait avec passion des animaux qui l'entouraient, de son petit monde qu'elle affectionnait et de mille choses du quotidien, dont même les plus banales avaient un intérêt. Plus tard, quand elle sut écrire, c'est elle qui était préposée à la correspondance. J'ai gardé les lettres qu'elle m'écrivait, y parlant de la Charmante, de la Germaine, une lapine grise qu'on nous avait donné, des petits potins du village, de la santé des uns et des autres, du chien, et de ses projets. En ce temps là les enfants n'allaient plus à l'école à pied et  les chemins étaient déneigés l'hiver. Ce qui fait qu'elle n'a pas connu comme nous la joie de rebrousser chemin quand à la Pinatelle, la neige nous empêchait de passer. 

C'est donc en promenade losque je venais à la maison, que nous partagions les plaisirs de l'hiver, avec Nours, notre joli chien qui nous accompagnait.

le temps des neiges (24)

 

La prade nours et Missou (1)

Le chemin de la Prade, Nours (1)

Les Barthes, Nours, lancer de baton (2)

 

Bien sûr suivant les saisons, nous découvrions aussi des coins à champignons comme à la Basse ou aux Bordes et encore aux Enclos.

la maison des enclos

et nous étions heureuses de présenter notre cueillette arrivées à la maison. 

le bois des Barthe

Souvent maman était avec nous, nous bavardions en chemin, heureuses de partager avec elle, ces moments d'éternité.

Retour des Barthes, la grande sagne mémé et Nathalie

 

il y avait aussi ces soirs d'hiver quand ensemble nous conduisions les vaches au bac pour les abreuver.

 

au bacla roussette au bac

Nous passions de longs moments ensemble pour les besoins de la ferme mais aussi pour le plaisir quand nous allions dans nos chemins alentours passant par le fond du vilage et que les chiens de la Clémence nous importunaient.

chez le babot

2020 10 04 au 10 10 auvergne (21)

Et puis le temps à passé, nos chemins se sont séparés. Chacune a fait sa vie. Nous avons une fille du même âge, ce qui nous a permis de retrouver notre complicité, pendant les vacances, parfois la piscine et le feu d'artifice du 14 juillet, tiré en bas des Prairies et qui nous voyait revenir par la nuit étoilée. Parfois nous emmenions les filles en promenades, au lac Jambon disaient elles, ou bien au parc animalier.

Devenues grandes, elles ont gardé le lien et nous nous voyons quand le temps nous est donné. Toujours en quête de vaches nouvelles

vaches

Sauxillanges Automne2009 086 (4)

Sauxillanges Automne2009 086

Nathalie à la ferme (1)

Nathalie à la ferme (5)

Nathalie à la ferme (14)

ou de coins ombragés. 

2017 10 16 (17)

2017 10 16 (21)

 

2020 09 16 Chez Florine (13)

2020 09 16 Chez Florine (18)

2018 04 18 Chez Florine (8)

Traquant les souvenirs dans un coin de grenier,2020 09 17reliques Lossedat (12)2020 09 17reliques Lossedat (14)2020 09 17reliques Lossedat (21)2020 10 04 au 10 10 auvergne (6)

 

flanant le long d'un bief,

 

sauxillanges 23 09 2016 (6)

sauxillanges 23 09 2016 (16)

ou d'une rue de Saint Dier.

 

2020 10 04 au 10 10 auvergne (30)

2020 10 04 au 10 10 auvergne (31)

 

2020 10 04 au 10 10 auvergne (35)

2020 10 04 au 10 10 auvergne (36)

2020 10 04 au 10 10 auvergne (37)

Alors puisque tu ne peux pas ouvrir les images sur ta messagerie, sur l'horloge du temps si précieux, et avant que ce jour ne s'achève, je te souhaite un

Zoyeux Zaniversaire ma Zibeline 

zoyeux zaniversaire

 

 

 

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Commentaires
D
Je crois que c'est normal et puis tu nous le rends bien toi aussi. Quant à être là, tu n'as jamais failli non plus et tu as toujours su l'être aussi. On ne va donc rien changer ! Je t'embrasse le plus fort que je peux. Courage ma Zibeline.
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Z
oh merci beaucoup je viens juste de lire tes ecrits cela me touche enormements avec plein de larmes dans les yeux e ne te dirais jamais assez merci pour tout l amour ue tu me donnes sans oublier biensur mon frere et mes autres soeurs merci d etre là
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D
Et bien, tu vois Gewn, je suis sûre de ta chance. Je suis l'ainée d'une fratrie de 7. Presque 8 puisque ma mère a fait une fausse couche entre l'avant dernière et la Zibeline dont je parle ici . Je suis sûre à 100% que mes beaux frères, mon mari et ma belle soeur ont le même sentiment que toi. Les familles nombreuses, moquées du temps où elles n'étaient pas choisies, sont d'une richesse incommensurable et d'une incroyable diversité. C'est une chance et un bonheur inouïs dont les enfants uniques ne peuvent pas imaginer la puissance ni même l'immensité. Merci pour ton témoignage. Les mots me manquent pour exprimer la force et la puissance du lien qui nous uni.
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B
Je suis la fille unique d'un vieux couple... et j'ai eu la chance d'épouser l'aîné d'un fratrie de huit que j'ai épousée aussi ! <br /> <br /> Comme une soeur a pu me manquer ! plus qu'un frère, étrangement.
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D
bien trop en effet ! Bisous Pralinette.
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